Le crématoire de St-Léonard face à la crise

Les fours doivent monter jusqu'à 1000 degrés pour fonctionner parfaitement, sans possibilité d'économies. Explications.

Pour fonctionner parfaitement, les fours (ici celui du centre funéraire du cimetière St-Georges à Genève) doivent monter jusqu'à 1000 degrés. © KEYSTONE

C'est un bâtiment très gourmand en énergie: le crématoire de St-Léonard en ville de Fribourg a utilisé l'année dernière 140'000 mètres cube de gaz naturel pour procéder à la crémation du centaines de corps de défunts.

Pour parfaitement fonctionner, les fours doivent monter jusqu'à 1000 degrés. Alors avec la crise énergétique qui guette, on affronte l'hiver avec peu d'inquiétude. "Le prix de la crémation coûtait 500 francs depuis douze ans. Aujourd'hui, avec la hausse des tarifs du gaz et de l'électricité, elle coûte 570 francs", détaille Jean-Robert Krebs, le responsable des lieux.

Au niveau des économies, le crématoire n'a pas de grandes marges de manœuvre, si ce n'est ne faire aucune pause entre deux crémations afin de pas utiliser du gaz pour chauffer à nouveau les fours. "On ne peut pas vraiment faire de grandes économies de gaz, on en a besoin pour tourner au quotidien", précise Jean-Robert Krebs, le responsable des lieux.

Selon le site du crématoire, la consumation des matières organiques dure une heure et demie et la manipulation peut être répétée six à sept fois par jour.

RadioFr. - Rédaction
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