Le festival Rockin'Glâne revient pour une sixième édition
Promasens vibrera au son du rock et du métal ce week-end. Le village accueille le festival Rockin'Glâne.
La Télé: Nous sommes mercredi, le festival commence vendredi. Est-ce que tout est prêt à Promasens?
Jérôme Hayoz: Bientôt. On a pris une bonne avance. Ça sera prêt pour vendredi.
La Télé: Pour ceux qui ne sont jamais venu, à quoi ressemble le festival?
Jérôme Hayoz: On est au bord du terrain de foot. Quand on arrive, il y a des stands avec un bar au milieu. Ensuite, quand on avance un peu, il y a une scène qui est couverte par l'abris du terrain de foot et le sol est en gravier donc il n'y a pas de boue non plus.
La Télé: Sixième édition, Massimo, pour ce festival: au niveau programmation, comment avez-vous voulu répartir les deux soirées? Quelle était l’envie?
Massimo Constantini: On a fait pour la première fois cette année sur deux jours. L’an passé, c’était un peu mixé au niveau des styles, et cette année on a vraiment fait le vendredi soirée purement métal et dérivés: death-core, heavy metal, et compagnie. Et le samedi une journée un peu plus ouverte à tous, avec des styles rock et leurs dérivés: hard-rock, punk, avec cinq groupes.
La Télé: Ce qui est aussi intéressant dans cette programmation, c'est qu'elle est 100 % romande. Est-ce plus compliqué de programmer des groupes romands ou, au contraire, est-ce que ça vous facilite la tâche?
Massimo Constantini: Plus compliqué, non, je ne dirais pas. C’est une volonté de notre part de promouvoir la scène romande. Qu’il s’agisse d’amis ou de groupes que nous avons appréciés dans d’autres festivals, c’est un point auquel on tient depuis la première édition.
La Télé: Un aspect unique de ce festival, c’est l’entrée à prix libre. Ça veut dire quoi?
Jérôme Hayoz: Les personnes qui viennent donnent ce qu’elles veulent pour entrer: elles peuvent ne rien donner, ou donner beaucoup si elles le souhaitent. L’idée, c’est que tout le monde est le bienvenu: une famille qui n’a peut-être pas les moyens d’emmener tous ses enfants à un festival peut venir, donner 10 francs, et nous sommes contents de les accueillir.
Notre but est d’être accessibles à tous et de permettre aux gens qui ne connaissent pas forcément cette musique de découvrir le métal ou le rock.
La Télé: Avec un peu de recul, ce système fonctionne-t-il bien?
Massimo Constantini: Oui, les gens donnent assez facilement, que ce soit pour les groupes ou pour soutenir le festival. Certains ne donnent rien à l’entrée et donnent en sortant parce qu’ils ont beaucoup apprécié l’événement et veulent le soutenir. Pour l’instant, ça marche bien, nous en sommes satisfaits. On va donc rester sur ce modèle.
La Télé: Chaque année, vous amenez une nouveauté. Le festival grandit?
Massimo Constantini: On a commencé très basique avec une journée test. L’année suivante, on a confirmé, puis on a ajouté une deuxième journée en instaurant le vendredi soir avec seulement de l’animation musicale.
Depuis l’an passé, le vendredi est vraiment dédié à la musique, avec plusieurs groupes. Cette année on valide cela avec une soirée métal le vendredi, une soirée rock le samedi, et on ajoute des stands: tatouage, scénographie, nourriture, etc.
La Télé: Quand on regarde la liste des festivals en Suisse romande entre mi-juin et mi-septembre, il y en a énormément. Le vôtre occupe quelle place au milieu de toute cette offre?
Jérôme Hayoz: Les festivals orientés métal et rock sont déjà un peu plus rares ; ce style est moins présent, surtout dans les grands événements. On peut citer le Rock the Lakes, très métal. Mais nous, on ne réunit que des groupes romands. Je pense qu’on commence à être reconnus dans la région et que les gens apprécient ce côté humain et intimiste.