"Guillaume Tell, c'est un gros projet pour le NOF"

Le Nouvel opéra de Fribourg présente en ce moment l'opéra de Rossini. Une oeuvre majeure qui a dépassé les frontières du mythe suisse.

Décors minimalistes et costumes rouges et blancs pour symboliser les Suisses et les envahisseurs. © NOF

Dans une mise en scène de Julien Chavaz, l'œuvre épique revisite le mythe fondateur de la Suisse démocratique et indépendante, face à l'envahisseur autrichien dans un décor sobre et stylisé empreint de symboles.

Le Nouvel opéra de Fribourg signe ici l'un de ses plus grands projets, avec une centaine de participants. Pour le mettre en place, le NOF a collaboré avec l’opéra national irlandais, où le spectacle a connu un beau succès. "C'est un ouvrage qui peut toucher tout le monde", estime Jérôme Kuhn, directeur artistique.

Edwin Fardini incarne le rôle titre. D'origine martiniquaise, il ne savait rien ou presque du personnage avant de rejoindre le projet. Il explique qu'il a été frappé par la vulnérabilité que montre Guillaume Tell dans ce récit.

"C'est un héros robuste, trépide...jusqu'au milieu du troisième acte lorsque son fils est capturé. Il est mis au défi de transpercer la fameuse pomme. Et là, la peur le gagne." L'orchestre marque une pause, mais sur scène, tant le chœur que les solistes sont sollicités au même moment pour chanter toute l'étendue dramatique de l'épreuve. Plus d'informations

RadioFr. - Simon Gumy / an
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