Le sport est menacé par le dérèglement climatique
Chaleurs étouffantes, manque de neige, eaux polluées...les sportifs doivent s'adapter pour s'entraîner. La situation est alarmante.
Souvenez-vous: au mois de janvier dernier, Marco Odermatt remportait le géant d'Adelboden devant un public en délire. Les images sont magnifiques. On en oublierait presque que la course s'était tenue sur une bande de neige au milieu d'une herbe brunâtre. D'ailleurs, quelques jours seulement avant cette épreuve de la Coupe du monde, le dernier mur de la station bernoise n'existait pas. La faute à un inquiétant manque de neige.
Le problème est appelé à se répéter. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) estime que sans une action rapide, il ne sera plus possible de skier en Suisse d'ici 2100. Le réchauffement climatique menace les sports de neige, mais pas que. Les personnes qui s'entraînent durant l'été souffrent aussi.
D'après un rapport de 64 pages produit par le WWF, la fréquence des canicules devrait doubler d'ici à 2050. Or, la pratique sportive est déconseillée à partir de 32 degrés. Pour pouvoir s'entraîner, les footballeurs et autres athlètes préfèrent se lever tôt ou se coucher tard et accumulent les pauses hydratations.
Marie Ceriani s'est tournée vers les sportifs du canton pour savoir comment ils gérent la pratique de leur discipline et le dérèglement climatique. Elle a posé ses premières questions à Bastien Mürith, ancien spécialiste de ski-cross et co-président du comité d'organisation des courses de Coupe d'Europe de ski alpin au Jaun. "Sport et climat", c'est un Tag de l'info à découvrir ici:
