Les ouvriers adaptent leur travail face à la chaleur
Malgré les fortes chaleurs, les chantiers doivent souvent tenir leurs délais. Exemple à Praroman avec des charpentiers.
Le thermomètre dépassait les 30°C ce lundi matin au centre de Praroman. Deux charpentiers s'affairent autour de la nouvelle école en construction. Heureusement pour eux, ils ne sont plus sur le toit, mais s'occupent désormais des façades. "On fait en sorte d'éviter le soleil", explique Elfat Ameti, chef d'équipe chez Vial charpenterie. "On met le casque, des lunettes, de la crème solaire."
Si les employés doivent se protéger en cas de chaleur, l'employeur est responsable de la santé de son personnel. "On doit les laisser prendre plus de pauses pour qu'ils puissent se reposer et faire baisser la température corporelle", assure Grégoire Vial, directeur de la société.
De nombreux entrepreneurs subissent des pressions afin de tenir les délais initialement prévus, même en cas de canicule, reconnaît l'entrepreneur. "Nous sommes conscients que les rendements sont un peu moins bons pendant ces périodes." Près de 50 employés de l'entreprise du Mouret travaillent sur différents chantiers cette semaine.
Le syndicat Unia estime que les pauses supplémentaires doivent être comptées comme temps de travail, lorsque les conditions sont extrêmes. Si les mesures de précaution ne peuvent pas être remplies, il demande que les chantiers doivent pouvoir être arrêtés sans pénalité.
Les températures retomberont sous la barre des 30°C en fin de semaine, selon MétéoSuisse.
