Les commerçants bullois veulent des places de parc

D'après un sondage, la voiture reste le moyen privilégié pour se rendre à Bulle. Les participants estiment qu'il manque des places de parc.

Les commerçants ont adressé une lettre au Conseil communal de Bulle, en évoquant leurs craintes quant à la suppression de places de parc au centre-ville. © KEYSTONE

Les commerçants et restaurateurs de Bulle et La Tour-de-Trême ont réalisé un sondage sur la mobilité auprès de leurs clients, en septembre 2021. Ils devaient répondre à quelques questions, notamment leur moyen de transport pour venir en ville (voiture, transports publics ou mobilité douce). En cas de déplacement en voiture, ils devaient aussi préciser s'ils avaient trouvé une place de parc facilement.

Le groupement des commerçants Bulle - La Tour-de-Trême (GCBLT) a publié les résultats mercredi. Sur 2'742 participants, 81% ont répondu avoir pris la voiture. 47% estiment ne pas avoir trouvé de place de parc facilement et 68% pensent qu'elles ne sont pas assez nombreuses.

Pour les responsables de ce sondage, "les résultats reflètent bien le fait que la voiture reste essentielle pour les consommateurs et que les suppressions de places de parc mettraient en péril l'attractivité du centre-ville et le commerce local". Le président du GCBLT conçoit que l'usage de la voiture doit être diminué dans les très grandes villes, mais pour lui, Bulle ne rentre pas dans cette catégorie. "Bulle est un chef-lieu qui dessert une grande région : la Gruyère. Je me vois mal demander à des habitants de l'Intyamon de venir en transports publics faire leurs courses en ville, alors qu'ils n'ont qu'un train par heure. Ce n'est pas possible ! Ces gens-là vont malheureusement prendre leur voiture et aller faire leurs courses ailleurs, où on leur propose des places de parc gratuites et pas au centre-ville", explique Lionel Progin.

Le groupement a donc adressé une lettre au Conseil communal de Bulle pour lui demander des explications concernant les futurs aménagements prévus. Il dit également "regretter que la Ville de Bulle n'implique pas plus les acteurs, soit les commerçants et les restaurateurs, dans ses démarches et décisions".

RadioFr. - Isabelle Taylor
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