Les étudiants fribourgeois font don de leur sang

C'est la queue devant l'une des salles du bâtiment Pérolles 21 de l'Université de Fribourg. De nombreux étudiants étaient prêts à tendre le bras pour donner leur sang ce lundi. C'est la deuxième fois qu'UniKult, la commission de la culture et des événements de l'association des étudiants fribourgeois, organise cet évènement. Et comme en septembre dernier, c'est un succès.

Au total, 180 personnes se sont présentées entre 10h30 et 17h30 et environ 130 poches de sang ont pu être récoltées. "Nous avons envoyé un mail, et en quelques jours, les inscriptions étaient complètes, se réjouit Jonathan Millasson, caissier de l'association UniKult. L'idée est de montrer que l'Université fait des belles choses. On ne s'occupe pas uniquement d'organiser des soirées. Notre but principal avec cette action est de sauver des vies."

Les jeunes ont envie de donner leur sang, mais ne prennent pas forcément le temps d'aller dans les hôpitaux, note Samuel Reis, co-responsable média et communication pour UniKult. "Cette fois, ce n'est pas eux qui vont sur place, c'est le don du sang qui vient à eux. Il faut juste donner les moyens et les gens participent." Là, l'association travaille avec l'équipe de Transfusion Interrégional CRS. A l'avenir, UniKult a pour but d'organiser cet événement une fois par semestre.

Un don pour la vie

Dans la salle, les infirmiers récoltent environ 450 ml de sang par étudiant. Piqués au bras, les jeunes serrent de petites balles en mousse pour favoriser l'écoulement du sang. Les pochettes remplies sont ensuite centrifugées pour séparer le liquide en trois composantes: les globules rouges, le plasma et les plaquettes. Une fois le don terminé, un sandwich et des boissons attendent les étudiants pour qu'ils reprennent des forces.

De manière générale, les dons de sang ne manquent pas en Suisse. Mais pour Emilie Grime, responsable de groupe pour les collectes mobiles au niveau du canton de Vaud qui dirige les opérations de la journée, ce genre d'événement est nécessaire. "Il faut rester prudent. On peut avoir des manques, notamment l'été, ou avant les fêtes de Noël. On a toujours besoin de donneurs. Faire un don de son sang, c'est sauver des vies." Pour elle, une initiative comme celle-ci permet de rencontrer de nouvelles personnes qui deviendront peut-être des donneurs réguliers.