L'heure du discours, rendez-vous incontournable du 1er août
Les orateurs du 1er août de notre canton se creusent les méninges pour finaliser leurs discours, à quelques heures du début des festivités. Que ce soit les politiciens les plus expérimentés ou d’autres personnes plus novices, chacun a sa propre technique.
Ce matin, au terrain de foot de Massonnens, en parallèle du montage de la cantine, Bruno Thiémard, qui sera l’orateur de la manifestation dans la commune, peaufine ses dernières phrases. La jeunesse du village a proposé au Massonnenssois de 38 ans de s’occuper du discours du 1er août, lui qui est très engagé pour les sociétés de la localité. « J’aime mon village ! », s’exclame Bruno. « Quand on m’a proposé d’être orateur, je n’ai pas hésité une seconde ». Ce dernier aime manier les mots, c’est d’ailleurs lui qui rédige les pièces de théâtre de la jeunesse de Massonnens.
Processus similaires
Dans le reste du canton de Fribourg, les politiciens plus aguerris comme Jean-François Steiert ou Didier Castella retouchent, eux aussi, leurs écrits à quelques heures de leurs allocutions. Ils n'ont pas forcément des processus d'écriture très différents des novices. Contrairement aux autres discours sur des thématiques bien précises qui jalonnent l'année des politiques, celui du premier août part d'une page blanche. Cela permet à chacun de parler de thématiques qui lui tiennent à cœur, tout en s'adaptant au lieu et au public.
"Il y a quand même généralement un lien avec l'actualité. Par exemple, le climat touche tout le monde donc c'est un thème que l'on aborde. Le premier août, c'est aussi un regard vers le passé, donc on parle de ce que l'on peut en tirer", précise Jean-François Steiert.
Tous se réunissent pour dire qu'au-delà du moment même du discours, le 1er août reste un moment pour se rassembler et passer un moment festif.
