Les Power Cats de Guin battues en 16e de la Coupe d’Europe
Malgré une saison difficile et une défaite face à Kanti-Schaffhausen, l'entraîneur Leonardo Portaleoni reste optimiste. Interview.

Les Power Cats de Guin ont affronté Kanti-Schaffhausen jeudi soir lors des 16e de finale de la Coupe d'Europe. Le match s'est soldé par une défaite de 1-3 en sets, mais l’équipe de Guin a montré une belle performance, se battant jusqu’au bout. Leonardo Portaleoni, entraîneur des Power Cats depuis un peu plus d’un an et demi, partage sa réaction.
Quelle est votre réaction à cette défaite ?
Leonardo Portaleoni : Nous avons fait un bon match. Les scores des premiers sets (23-25) et du troisième (22-25) montrent que nous n’étions pas loin. À la fin, c'est sûr, nous étions tristes, mais fiers de ce que nous avons montré. Les joueuses se sont bien battues.
Quels sont les aspects positifs de ce match ?
Nos ailières, Sarina Vieland et Piano Kierny, ont fait un excellent travail, tout comme les centrales Bruna et Zegna, ainsi que notre passeuse Josie. À chaque match, on progresse, ce qui prouve que l’équipe travaille beaucoup. Nous devons continuer sur cette voie.
Quelles sont les erreurs qu’il faut encore corriger ?
Nous avons fait des fautes à des moments-clés, notamment deux erreurs de réception dans le troisième set. C’est un aspect sur lequel nous travaillons beaucoup pour éviter que cela se reproduise.
Qu'est-ce qui différencie un match de Coupe d'Europe d'un match de saison régulière ?
C'est une autre atmosphère, même face à une équipe suisse. L’ambiance était vraiment unique, et nous espérons revivre cela lors du match retour mercredi prochain.
Votre équipe connaît une saison difficile avec 6 défaites en 6 matchs. Comment est le moral des joueuses?
C’est difficile, évidemment. Mais nous sommes concentrés sur le travail, et on observe des progrès. Nous espérons que cette première victoire débloquera enfin quelque chose dans l’équipe.
Comment motivez-vous votre équipe à l’entraînement ?
Il n'y a pas besoin de les motiver davantage. L'équipe s'entraîne très bien. Elles sont toujours présentes, toujours à fond. L'équipe répond très bien à nos attentes durant les entraînements.
Le club traverse aussi des difficultés financières importantes, avec le départ d'un sponsor et l’absence de président depuis octobre. Quel impact sur l'équipe ?
Ce n’est pas idéal pour une équipe de Ligue 1, mais le comité fait de son mieux pour que l’équipe reste concentrée sur les matchs et les entraînements malgré le manque de budget et moins de joueuses étrangères.
Vous avez repris une équipe vice-championne de Suisse et qui est aujourd’hui en dernière position. Est-ce difficile à gérer ?
C’est très difficile. Les nuits ne sont pas toujours sereines, car nous cherchons sans cesse des solutions. Mais avec le staff et les joueuses, nous restons concentrés. Nous travaillons dur pour changer la situation.
Quels sont vos objectifs pour les matchs à venir ?
Nous espérons un bon match dimanche prochain à Zurich, puis le match retour contre Kanti-Schaffhausen mercredi soir. Nous avons besoin de cette première victoire pour vraiment lancer notre saison.


