L'industrie demande la fin du confinement

L'Union suisse des arts et métiers (USAM) demande des perspectives d'avenir pour l'économie. La stratégie consistant à introduire des mesures de confinement jusqu'à la fin de la pandémie a échoué, a déclaré l'association aux médias mardi.

Chaque jour de fermeture supplémentaire entraîne des coûts et des souffrances immenses, écrit l'USAM. En collaboration avec les associations cantonales et de branche, la faîtière a élaboré une perspective fondée sur le retour à une politique "basée sur des éléments objectifs et concrets", dans le but de rouvrir l'économie et la société dès le 1er mars, tout en respectant les concepts de protection.

"La situation est sombre et nous avons un besoin urgent de perspective", a insisté le directeur de l'USAM, Hans-Ulrich Bigler, cité dans le communiqué. Il se faisait l'écho de voix de nombreuses PME qui sont parvenues à l'USAM ces dernières semaines. Le manque de compréhension pour les mesures prises s'est accru.

Décisions pas basées sur des faits

Les décisions du gouvernement ne sont pas fondées sur des faits, mais sur des scénarios, et elles privilégient le pire scénario possible, a critiqué M. Bigler. Les décisions sont aussi contradictoires, selon lui. Pas plus tard qu'en décembre, l'importance du taux de reproduction (valeur R) du virus a été fortement relativisée. Et maintenant le semi-confinement actuel est basé uniquement sur cette valeur R.

Malgré une stagnation ou une légère baisse des chiffres, des mesures "disproportionnées" ont été introduites, suivant l'exemple d'autres pays.

Selon ses propres informations, l'association professionnelle, la plus grande organisation faîtière de l'économie suisse, représente plus de 230 associations et environ 500'000 PME, ce qui correspond à 99,8 % de toutes les entreprises du pays.

ATS
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