LVMH étend son partenariat avec Alibaba
Le géant mondial du luxe LVMH a annoncé mercredi l'élargissement, pour une durée de cinq ans, de son partenariat avec le mastodonte chinois de la tech Alibaba pour "augmenter sa présence" en Chine, notamment avec l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA).
"A l'avenir, LVMH aura accès à un éventail encore plus étendu de solutions techniques" d'Alibaba "afin d'améliorer ses opérations commerciales, de mieux connaître ses clients et d'optimiser ses processus de gestion de distribution, de gestion de stocks, pour répondre aux enjeux du marché chinois", a indiqué le groupe dans un communiqué.
Les deux groupes ont noué un partenariat en 2019. LVMH s'appuie notamment sur les services "cloud" (informatique dématérialisée) d'Alibaba pour "fournir des services personnalisés, adaptés à sa clientèle chinoise en pleine expansion".
Aucun détail financier n'a été dévoilé pour ce partenariat élargi, qui porte notamment sur l'IA et le site de vente en ligne Tmall d'Alibaba.
LVMH, qui détient les marques Louis Vuitton, Berluti, Fendi, Christian Dior ou encore Guerlain, "a déjà commencé à intégrer" les services d'IA générative du groupe chinois dans le but de créer des "applications et services" pour le marché chinois, stratégique pour le groupe.
Plusieurs marques du groupe français sont déjà présentes sur le portail de Tmall dédié au luxe.
LVMH avait annoncé en 2021 un partenariat avec Google Cloud pour "accélérer l'innovation et développer de nouvelles solutions d'intelligence artificielle", notamment dans le domaine de la "prévision de la demande et d'optimisation des stocks".
L'IA générative, capable de formuler des phrases cohérentes et souvent justes, à partir de simples questions ou demandes formulées par un utilisateur, s'est rapidement imposée dans le quotidien des plus grandes entreprises, en France et ailleurs.
"Notre perspective (...) c'est de couvrir l'ensemble de la chaîne de valeur", en utilisant de l'IA à toutes les étapes, du développement des produits jusqu'à la vente, en passant par la production, a expliqué mardi Franck Le Moal, directeur technologique du groupe français.