MÅNGATA, ou une Vénitienne qui s'éprend d'une sirène

Dès mardi 11 janvier, la création de Joëlle Richard est à voir au théâtre Nuithonie. Rencontre avec une auteure passionnée.

MÅNGATA, c'est l'histoire d'une Vénitienne qui s’éprend d’une sirène dans une cité des Doges confinée. © La Télé

Le confinement de mars 2020 y est pour quelque chose. Alors qu'elle travaillait sur un autre projet, la Fribourgeoise s'est finalement lancée dans l'écriture de cette pièce conçue comme un monologue intérieur. "J’adore les monologues shakespeariens. Ce texte se prêtait très bien. J’ai une seule voix." Une voix, une actrice, Raïssa Mariotti, accompagnée par les compositions de la comédienne et harpiste Mirabelle Gremaud. 

MÅNGATA signifie "le chemin de lumière tracé par la lune sur l’eau". "La pièce tourne autour de la féminité, et pour la féminité on a l’eau, l’inconscient, la lune. Cette sirène qui arrive dans la vie de la femme c’est aussi un appel du merveilleux, un appel à "est-ce que tu veux prendre cette route ou pas, est-ce que tu veux te transformer et aller vers un appel vers le meilleur et la magie", résume la metteuse en scène.

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La pièce retrace le destin d’une Vénitienne qui s’éprend d’une sirène dans une cité des Doges confinée. Elle est à découvrir du 11 au 16 janvier à Nuithonie. 

La Télé / Frapp - Karin Baumgartner / Marc Schaller
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