Mo'Mot vise la finale du CokeSTUDIO Soundcheck
La chanteuse fribourgeoise est l'une des 12 demi-finalistes du concours de musique suisse. Interview.
La Télé: "Dolemite", c'est le clip que vous avez réalisé dans le cadre du concours CokeSTUDIO Soundcheck. Comment le qualifiez-vous?
Mo'Mot: Énergique, coloré, je l'aime bien!
Pourquoi avoir eu envie de prendre part à ce concours?
C'est une envie qui est venue soudainement. Ce n'était pas du tout prémédité. Je scrollais sur Instagram, et j'ai vu que les inscriptions étaient ouvertes. Quelque chose m'a dit qu'il fallait que je m'inscrive. Je ne pensais pas du tout avoir été gardée, parce que le temps passait et j'avais même oublié que je m'étais inscrite. Et on m'a appelée. Finalement, je suis hyper contente de l'avoir fait.
Il y a eu plusieurs étapes depuis le début de cette aventure. Notamment celle où vous avez vécu avec des coachs durant un certain laps de temps...
J'ai eu l'opportunité de recevoir des retours sur ma musique, sur ma manière d'en parler, mais aussi sur ma présence sur les réseaux sociaux. J'ai reçu des remarques hyper constructives de la part de personnes que je respecte beaucoup, importantes dans le milieu de la musique suisse.
Il y a notamment le rappeur Stress, on peut le citer...
"Le boss", comme je l'appelle souvent! Parce que j'ai eu l'occasion de travailler avec lui pour son MTV Unplugged, où j'ai choriste pour lui, donc je le connaissais déjà un petit peu. Mais c'est vrai que c'était cool de le découvrir dans un autre contexte et d'avoir son avis. Ça fait quand même 20 ans qu'il fait de la musique. Donc s'il y a quelqu'un que j'écoute, c'est lui.
Vous étiez 230 au départ. Vous êtes 12 maintenant. Est-ce que vous vous fréquentez un petit peu avec les autres artistes? Il y a une concurrence qui s'installe?
Je suis très compet'! Mais j'aurais aimé avoir l'occasion de discuter un peu plus avec les autres artistes, qui en plus sont pour la majorité alémaniques, donc on n'a peut-être pas l'occasion de se croiser autant qu'avec les romands. Et tout s'st passé très vite, c'est très condensé. Mais on s'est écrit sur les réseaux sociaux. On s'encourage. Aujourd'hui (ndlr: jeudi), c'est le premier jour de vote. On était tous méga stressés et on s'est tous un peu écrit des messages en DM sur Instagram. Mais la compétition reste quand même toujours présente, je pense.
Vous avez eu l'occasion de faire plusieurs scènes jusqu'à maintenant: l'Estivale il y a deux ans. Festi'Cheyres cet été, pour ne citer qu'eux. Le fait de faire un concours comme celui-là, c'est très différent de ce que vous pouvez connaître sur les scènes l'été en festival?
C'est vrai que c'est deux exercices totalement différents. Mais qui, je pense, sont très importants pour se développer en tant qu'artiste. Ça demande une rigueur et un courage qui est un petit peu différent. Notamment la phase de vote: ce n'est pas sur mes compétences seulement qu'on va me juger et qui vont permettre d'arriver à la finale. C'est aussi ma capacité à rameuter du peuple, à rameuter mon canton. Ce sont d'autres compétences, mais qui, si on doit être honnête, font aussi partie de l'arsenal qu'un artiste doit avoir, je pense.
Les votes sont ouverts jusqu'au 27 septembre. Je crois que vous avez mis le paquet sur vos réseaux sociaux...
Je vais sortir une vidéo par jour un petit peu loufoque, un peu rigolote, parce que c'est comme ça que je suis. Et il ne faut pas se rendre trop au sérieux, je crois.
Et vous avez embarqué votre frère dans l'aventure aussi!
Oui, mon frère m'accompagne dans la création de ces vidéos. Je suis hyper contente de faire ça avec lui. Ces concours, c'est ça aussi: ça crée des moments qu'on n'aurait pas pu créer tout seul. Là, je fais ça avec mon frère. Je suis ici ce soir avec vous.
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