Petits enfants, grands attentes
Noël approche à grands pas, vos enfant ont sans doute déjà émis leurs souhaits. Comment gérer les interminables listes de cadeaux?
Les catalogues de jouets pour Noël ont fait leur grand retour dans les boîtes aux lettres depuis quelques semaines déjà. Les enfants sont submergés (et dépassés) par la quantité presque infinie de jouets proposés: souvent en plastique, parfois électroniques et majoritairement fabriqués en Chine.
Après un passage en revue intensif des catalogues, vos enfants ne manquent pas de désigner leurs jouets favoris en les découpant ou les collant, car oui, certains distributeurs ont bien compris l’intérêt. Et là c’est le drame: entre le circuit de course, la poupée à maquiller, le chiot électronique et autre dino hurlant, vous ne savez-pas comment vous en sortir.
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Retour sur l’histoire de la liste de souhaits
La coutume de la liste de souhaits existe depuis des siècles. Autrefois, il ne s'agissait toutefois pas de souhaits matériels, mais de remerciements adressés par les enfants aux parents, aux parrains et marraines. C'est au milieu du 19ème siècle que sont apparus les précurseurs des listes de souhaits actuelles.
Les offres des fabricants et des marchands de jouets étaient imprimées sur des feuilles. Les enfants n'avaient plus qu'à inscrire leurs souhaits les plus chers.
Réponse assurée
En Suisse, la Poste se charge de répondre aux lettres qu'elle voit passer avec la mention Père Noël. En 2021, l'organe a enregistré un nombre record de 36'000 lettres traitées, soit 5% de plus qu'en 2020.
Depuis toujours, la majorité des lettres proviennent de Suisse romande. En 2021, elles représentaient 60% des envois. Cela s’expliquerait par une tradition d’envoi de lettre au Père Noël établie depuis plus longtemps. 19 % des lettres provenaient de Suisse alémanique, 15 % du Tessin et 6% étaient des lettres anglophones.
