La pisciculture pourra être relancée

Le gouvernement soutient une remise en marche de l'infrastructure d'Estavayer-le-Lac. Il ne veut pas s'opposer aux députés.

Le gouvernement estime que la remise en état de l'infrastructure coûtera entre 1,4 et 1,5 million de francs. © KEYSTONE

C'est un rebondissement qui peut surprendre dans l'affaire de la pisciculture broyarde. Dans la réponse qu'il donne à deux députés, le Conseil d'Etat développe sur plusieurs pages pourquoi il estime qu'il ne faut pas remettre en état l'infrastructure, avant de soutenir en partie leur motion.

Dans son argumentation, le gouvernement explique que la solution actuelle, qui comprend notamment une collaboration avec l'infrastructure de Colombier (NE), donne entière satisfaction. Il souligne aussi que cette option permet des coûts moins élevés et que l'exploitation d'une pisciculture ne répond plus aux défis posés par le déclin des poissons.

A la fin de sa réponse, l'exécutif cantonal propose toutefois de soutenir en partie la motion des deux députés, et donc d'accepter la remise en état de l'infrastructure. "Le Conseil d'Etat a décidé de ne pas se lancer dans un bras de fer", explique Didier Castella, directeur des institutions, de l'agriculture et des forêts (DIAF).

Le gouvernement estime que l'opération coûtera entre 1,4 et 1,5 million de francs, alors que la pisciculture avait coûté 2,3 millions de francs. Elle avait dû être mise à l'arrêt seulement quelques mois après son inauguration en 2016. Le Grand Conseil votera le 3 novembre sur la motion.

RadioFr. - Loïc Schorderet
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