Comment profiter de la nature tout en la respectant?

L'été approche. Les grillades en forêt et les baignades vont se multiplier, mais il y a quelques règles à suivre pour épargner la faune.

Les bords de la Sarine sont pris d'assaut durant l'été en ville de Fribourg. © KEYSTONE

Les beaux jours font leur retour et vous avez peut-être prévu d'aller dehors pour en profiter. Quoi de mieux qu'un pique-nique ou une grillade en forêt pour fêter le début de l'été ? Et dans quelques semaines, quand les températures prendront l'ascenseur, c'est au bord de l'eau que vous passerez tout votre temps.

La première règle, la plus importante, est qu'on ne laisse pas ses déchets dans la nature quand on s'en va. Il en va de même pour la nourriture et les os. "Ça va pour les pelures de pomme ou le trognon, mais les pelures de banane ou d'orange — des fruits qui ne sont pas de chez nous — mettent beaucoup de temps à se décomposer", explique Pascal Balmer, le garde-faune du district du Lac. "Et si on laisse de la viande ou des pâtes, des animaux, comme les renards, vont se concentrer à un même endroit avec le risque qu'ils se transmettent des maladies".

Qui dit grillade, dit feu. Pour le moment, il est encore permis d'en faire, mais la situation pourrait changer en cas de sécheresse cet été. Utiliser du charbon est permis. L'idéal serait de privilégier les allume-feux naturels. Quoi qu'il en soit, il faut toujours éteindre son feu avant de partir, avec de la terre ou de l'eau. Et si vous profitez de la forêt avec votre chien, n'oubliez pas qu'il doit être attaché jusqu'au 15 juillet.

Au bord de l'eau, il y a aussi des règles à respecter pour épargner la nature. Par exemple, éviter de tremper les pieds là où les poissons frayent. Cela vaut aussi pour les chiens. En Basse-Ville de Fribourg, ces endroits où pondent les ombres sont indiqués par des panneaux.

Dans l'idéal, il faudrait se doucher avant de se baigner, comme on le fait déjà à la piscine. La crème solaire contient des hormones qui impactent les œufs des poissons. Le risque ? Qu'il y ait moins de mâles que de femelles.

RadioFr. - Marie Ceriani
...