Quel consentement pour le don d'organe?

La population se prononcera sur la modification de la loi sur la transplantation le 15 mai prochain.

Ces cinq dernières années, environ 450 personnes par an en moyenne ont reçu en Suisse un ou plusieurs organes prélevés sur des personnes décédées. © KEYSTONE

Aujourd'hui, une personne doit donner son accord de son vivant pour que ses organes puissent être prélevés en cas de décès. Le Conseil fédéral et le Parlement voudraient passer toutefois au modèle du consentement présumé et non plus explicite. L’objectif: pallier la pénurie d’organes et ainsi pouvoir sauver plus de vies.  

Le comité référendaire craint que le nouveau paradigme ne mène à des prélèvements sur des personnes qui y auraient été défavorables.

Le 15 mai prochain le peuple suisse votera sur trois objets fédéraux issus tous les trois de référendums: la modification de la loi sur le cinéma, la modification de la loi sur la transplantation et la reprise du règlement de l’UE relatif au corps européen de gardes-frontières et de garde-côtes (développement de l’acquis de Schengen), soit la participation de la Suisse à Frontex.

La Télé - Cloé Pichonnat
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