Découvrez ces métiers qui sortent de l'ordinaire

Ils travaillent avec des corps, des bêtes, du bois ou leur voix: Frapp est allé cet été à la rencontre de professionnels au métier atypique.

Sophie Giriens est entomologiste: elle est spécialisée dans l'étude des insectes. © Radiofr.

Si on vous dit tavillonneur, ça vous parle?

Menuisier ébéniste de formation, François Krummenacher s'est lancé en indépendant il y a maintenant sept ans. Un métier qu'il chérit particulièrement, lui qui souhaitait travailler à l'extérieur. "Mon métier de tavillonneur consiste à aller chercher du bois en forêt, à le sélectionner, le triller, puis le fendre en atelier. Finalement je le travaille avant de le poser sur les toits, clochers et façades."

"Au début c'est difficile, mais on s'y habitue vite"

Chaque année, des personnes décident de léguer leur corps à la science en Suisse. "Mon métier consiste à préparer ces corps pour les cours d'anatomie des étudiants en médecine", explique Marco Gagliano, préparateur en anatomie à l'Université de Fribourg. "Au départ, c'est difficile, mais on s'y habitue vite. Aujourd'hui, j'aime ce métier."

L'artiste qui se cache derrière l'aiguille

La jeune femme de 21 ans, qui exerce à Bümpliz, tout près de Berne, dessine sur les corps de ses clients des œuvres d’art qu’ils garderont toute leur vie. 

Son conseil pour les gens qui veulent se faire tatouer? "En ce moment c'est la mode des tatouages ultra petits, mais ce genre de dessins ne tiennent pas et se mettent à couler avec le temps. Donc je dirais, faites des dessins un peu plus grands, et écoutez vos tatoueurs. En général ils ont l'expérience requise!"

Son dada, c'est les petites bêtes

Sophie Giriens est une spécialiste des insectes. Au quotidien, ce sont les araignées, les fourmis et les abeilles qui accaparent toute son attention. "C'est une passion qui m'habite depuis toujours. J'étais la petite gamine qui ramenait des bêtes à quatre ou six pattes à ses parents terrorisés", se souvient-elle en souriant.

Une vocation pas toujours simple à porter. "Sur le chemin de l'école, ça me démangeait d'attraper les coléoptères qui se baladaient à mes pieds, mais j'avais peur du regard des autres". 

Rencontre avec une voix-off

Leur voix rythme notre quotidien. Pourtant, il n'existe pas d'école pour apprendre leur métier, méconnu. "On apprend seul, en écoutant les producteurs qui nous disent comment faire ou en regardant beaucoup de publicités à la télévision, pour s'inspirer", explique Cédric Nussbaumer, comédien voix-off depuis une vingtaine d'années.

Le rêve du Fribourgeois: doubler des personnages de dessins animés ou devenir la voix française d'un célèbre acteur. "La voix française de Bruce Willis est juste incroyable, elle donne au personnage un côté sympa. Je veux être Bruce Willis!" 

Frapp - Rédaction / ms
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