Réseaux sociaux, côté clair et côté obscur
Depuis un an, les réseaux sociaux ont connu un boom de fréquentation. Une hausse de visibilité accompagnée d'un déferlement de violences.
"J'ai eu un pic d'abonnements et de visibilité incroyables avec le Covid. Sans ça, il m'aurait fallu le double, voire le triple de temps pour avoir le même résultat." En une année, l'influenceuse fribourgeoise Tantine Jess a gagné 10'000 abonnés sur son compte Instagram.
Un succès qui compte son revers de la médaille. "Une grosse vache comme toi qui a tant d'abonnés, vraiment je comprends pas. Continue ton régime, ça t'aidera." Des messages d'une telle violence, l'instagrameuse en a reçu plusieurs dizaines depuis un an. "J'ai eu des mails d'insultes, des messages audios. Il y a eu beaucoup de harcèlement et de haine", regrette la jeune femme, qui a décidé de déposer plusieurs plaintes.
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Le cas de Tantine Jess n'est pas isolé. Spécialisée dans les réseaux sociaux, l'agence Up to you s'est penchée sur la problématique du cyberharcèlement dans le cadre de son projet "Send it". Cette plateforme, qui permet de sensibiliser les jeunes face aux risques des médias sociaux, a été mise en place comme projet pilote au CO de la Veveyse pendant le mois de mai.
Après cette phase test, ce programme devrait être concrétisé en septembre dans plusieurs établissements. "On a pu apporter ce côté technique qui manquait peut-être jusque-là", constate Emilie Mettraux, account manager pour Up to you.
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