La politique fribourgeoise dans le rétro
L'année 2023 a été riche en moments politiques. Regards croisés entre la présidente du Grand Conseil et la Chancelière de l'Etat de Fribourg.
Ressentez-vous un clivage gauche/droite de plus en plus fort?
Nadia Savary: Oui, je l'ai ressenti dans la Loi sur le climat, la loi sur le désenchevêtrement des tâches entre l’Etat et les communes (DETTEC). Ces clivages portent surtout sur la forme: quels moyens donner pour arriver au même but.
Notre système fonctionne-t-il bien?
Danielle Gagnaux: On a un système qui tient la route avec la société qui évolue, qui devient plus polarisée. Il y a toujours quelque chose qui se passe pour rétablir les équilibres.
A la Chancellerie d'Etat, qu'est-ce qui donne le plus de travail?
Danielle Gagnaux: Que chacun sache ce qu'il doit faire, ou par exemple tester les systèmes informatiques. C'est un travail de longue haleine. Et il n'y a pas que la Chancellerie, mais aussi les travaux dans les préfectures et les communes. Tout le monde doit jouer le jeu pour avoir un système bien rodé.
Nadia Savary, en prenant la présidence du Grand Conseil, vous avez vécu un moment particulier...
C'était une année exceptionnelle. C'était intense, c'est vrai, l'organisation au niveau privé est totalement différentes. L'année était marquée par de nombreuses représentations, avec 200 invitations à honorer. C'était un privilège immense.
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