La mort de Jet Set, une issue inévitable?

L'euthanasie du cheval de Robin Godel a suscité de vives émotions. Le président de la faîtière équestre analyse cette décision.

Robin Godel participait à une épreuve de cross du concours complet des Jeux Olympiques à Tokyo lors de l'accident. © KEYSTONE

Samedi, la monture du Fribourgeois Robin Godel, Jet Set, s’est déchirée un ligament de la jambe avant droite à la réception d’un saut lors d'une épreuve de cross aux JO de Tokyo. "En raison de la gravité de la blessure et de la douleur causée, le cheval a dû être euthanasié peu de temps après", a communiqué Swiss Olympic.

Cette décision a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. "Et ça ne choque personne qu'on euthanasie un cheval pour une blessure à la patte?", a par exemple écrit un internaute. "Le cheval est un animal de fuite, tout ce qui restreint sa possibilité de mouvement est une contrainte pour lui", explique Charles Trolliet, président de la Fédération Suisse des Sports Equestres (FSSE).

Selon ce vétérinaire, les douleurs et le stress générés par une telle blessure n'étaient pas acceptables pour l'animal. "Cette décision, lourde et difficile, a été prise dans un commun accord entre le cavalier, le propriétaire du cheval et le vétérinaire. Je suis persuadé que s'il y avait eu la moindre chance de pouvoir garder Jet Set en vie dans des conditions correctes, cela aurait été fait", ajoute-t-il.

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La Télé - Benjamin Peiry
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