Romont cherche une nouvelle sacristine après 30 ans
Après trois décennies de service, Michelle Baechler quitte son poste. La paroisse lance un appel pour lui trouver un remplaçant.
C'est une présence discrète dans l'ombre de chaque messe, mais elle veille à tout préparer. À Romont, la sacristine s’apprête à tirer sa révérence, et la paroisse cherche son ou sa remplaçante. Une offre d'emploi plutôt singulière.
Une heure avant chaque messe, Michelle Baechler suit toujours le même rituel. Elle sort les objets sacrés, prépare l’autel, ajuste chaque détail. Cela fait près de 30 ans qu’elle est sacristine à l’église de Romont.
"Cette collégiale, c’est ma maison", confie-t-elle, émue. Elle avait commencé avec ses enfants, puis a continué seule, après leur départ. Aujourd’hui, à 75 ans, l’heure de la retraite approche. Michelle quittera son poste à la fin de l’année. Une décision difficile à prendre mais nécessaire: "J’ai peur de faire des erreurs", admet la sacristine.
Ce départ est vivement ressenti par la paroisse. "Quand elle nous a annoncé son départ, on s’est dit que ça allait être compliqué de la remplacer", explique Luc Mo Costabella, conseiller de paroisse. Et pour cause: le poste demande un vrai engagement. Le ou la futur·e sacristain·e devra être présent·e pour les deux messes du week-end, mais aussi pour les enterrements – deux à trois chaque semaine – et de nombreuses autres tâches invisibles mais indispensables. Le poste correspond à un 40 %, mais avec une grande disponibilité attendue.
Le ou la futur·e sacristain·e devrait entrer en fonction début 2026. En attendant, la paroisse étudie les candidatures.
