Rösti veut réguler l'IA

La Suisse a besoin de se pencher sur l'intelligence artificielle (IA), estime le conseiller fédéral Albert Rösti. Une instance de recours est demandée.

Albert Rösti a participé la semaine dernière au Royaume-Uni au premier sommet mondial sur la sécurité liée à l'intelligence artificielle (archives). © KEYSTONE/ANTHONY ANEX

Son département, le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), va présenter un état des lieux au Conseil fédéral d'ici à la mi-2024 précise M. Rösti. Mais il est important de ne pas entraver l'innovation dans le domaine de l'IA, relève le Bernois.

Le ministre UDC juge possible de reprendre les règles de l'Union européenne (UE). "Mais, à vrai dire, il s'agit d'une question globale", note-t-il, soulignant que l'ONU pourrait aussi jouer un rôle.

Le risque de la désinformation

M. Rösti a participé la semaine dernière au Royaume-Uni au premier sommet mondial sur la sécurité liée à l'intelligence artificielle. Il y a souligné la nécessité d'exploiter les opportunités offertes par l'IA tout en tenant compte de manière adéquate des risques techniques, géopolitiques et sociétaux.

Tous les participants ont estimé que le danger de la désinformation était le plus grand risque, déclare dimanche le conseiller fédéral dans le journal alémanique. Pour les médias, la recherche de la vérité devient encore plus difficile, ajoute-t-il. "Nous discutons en ce moment même au sein du Conseil fédéral de la manière de relever ces défis".

ATS
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