Se reconstruire après l'incendie
L'entreprise Innopac a vu vendredi dernier ses locaux détruits par l'incendie de Vuisternens-en-Ogoz. Elle lutte pour sauver ses 24 employés.
Une semaine après l'incendie, on peut toujours observer de la fumée dans le village sarinois. À quelques centaines de mètres du site détruit par les flammes, plusieurs employés d'Innopac tentent de trouver leurs nouveaux locaux. Une démarche cruciale pour la survie de l'entreprise et de sa vingtaine de salariés.
On est dans le flou total, mais on croise les doigts pour trouver rapidement une halle et des machines
"On est dans le flou total, mais on croise les doigts pour trouver rapidement une halle et des machines", lâche Nadia Tache, responsable RH chez Innopac. Suite à la destruction des anciens locaux, une partie des membres de l'entreprise va se retrouver au chômage technique d'ici à avril. "On n'aura pas la même chaîne de production qu'avant, et on ne pourra pas retrouver toutes les machines en si peu de temps", explique-t-elle.
Une solution provisoire
Il y a dix ans, à Fribourg, Innopac avait déjà été victime d'un incendie. Aujourd'hui, les visites s'enchaînent afin que la société puisse sortir de ce second drame en limitant les dégâts. Mais les exigences vis-à-vis du nouveau bâtiment sont très spécifiques et ne rendent pas la tâche facile: minimum neuf mètres de hauteur, une superficie d'au moins 1500m2, qui soit capable de supporter deux tonnes par m2 pour les machines.
Pour l'heure, l'entreprise d'emballages devra sans doute se contenter d'une solution transitoire, avant de trouver la perle rare. L'enjeu est donc de taille, d'autant que le patron d'Innopac compte relancer la production d'ici à la mi-avril.
