Sept jeunes Fribourgeois et Vaudois délibèrent au FIFF

Alors que la 36e édition du festival arrive à son terme ce dimanche et que le le Grand Prix du Jury international Long métrages a été décerné au film "Klondike" de la réalisatrice ukrainienne Maryna Er Gorbach, 7 jeunes des cantons de Fribourg et Vaud ont, pour leur part, participé aux délibérations pour le Prix des Jeunes Comundo. Cette catégorie doit favoriser l’expression des jeunes au festival, mais aussi privilégier un film qui prend en compte les problèmes qu’ils rencontrent dans le monde actuel.

"C’est vraiment très intéressant de pouvoir se mettre dans la peau d’un jury, d’essayer de juger des films tout en restant objectif", explique Violette, co-présidente du jury des jeunes. Antoine, un de ses camarades avoue pour sa part qu'il s'agit d'une expérience totalement inédite: " C'est l'occasion de voir un tas de films venant de tous les coins du monde. Chaque film véhicule ses idées. C'est une super expérience!"

Dernière mission: délibérer

Mais la principale difficulté qu'a rencontré le jury des Jeunes Comundo a été de se mettre d'accord sur le meilleur film. Au total, ce sont 12 œuvres de la sélection officielle qu'ils ont pu visionner avant de délibérer en passant outre leur appréciation personnelle. Et les critères diffèrent d'une personne à l'autre: certains privilégient la mise en contexte ainsi que l'image tandis que d'autres préfèrent s'intéresser au scénario. "On est convaincu que tous les films étaient bon. Ça va être compliqué d’en ressortir un mais c'est le jeu", sourit encore Violette. Pour Lisa, autre jeune membre du jury, les délibérations risquent de durer longtemps: "Ça va prendre un petit peu de temps surtout parce qu'on a ressenti des choses très diverses. On va devoir beaucoup argumenter."

Et c'est au bout de plus de 6 heures de délibérations que le jury des Jeunes a élu son œuvre favorite. C'est finalement "Amira" du réalisateur égyptien Mohamed Diab (2021) qui remporte le Prix du Jury des Jeunes Comundo. Le film relate la dure réalité des geôles israéliennes ainsi que les fécondations in vitro clandestines qui permettent aux prisonniers palestiniens d’avoir des enfants.

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De son coté, le directeur artistique du FIFF Thierry Jobin revient sur les temps forts du festival. "Je me sens épuisé, mais aussi tellement comblé par le public, par les rencontres avec les réalisateurs. C'est tellement beau de pouvoir refaire une édition normale parce que le festival est redevenu un lieu d’échange et de partage."