Si on vous dit tavillonneur, ça vous parle?

Rencontre avec un des rares tavillonneurs du canton de Fribourg, dans le cadre de notre série d'été sur les métiers insolites.

François Krummenacher s'est lancé en indépendant il y a maintenant sept ans. © RadioFr.

Menuisier ebeniste de formation, François Krummenacher s'est lancé en indépendant il y a maintenant sept ans. Un métier qu'il chérit particulièrement, lui qui souhaitait travailler à l'extérieur. "Mon métier de tavillonneur consiste à aller chercher du bois en forêt, à le sélectionner, le triller, puis le fendre en atelier. Finalement je le travaille avant de le poser sur les toits, clochers et façades."

Si la couverture des toits à l'aide de planchettes de bois remonte à la période du néolithique, la tradition du tavillon semble dater du XIIIe siècle. Les méthodes, elles, diffèrent. François Krummenacher l'assure, celle qu'il privilégie n'est employée que dans deux pays. "La technique qui consiste à fendre le bois puis à superposer les planchettes n'est utilisée qu'en Suisse et au Japon. Ailleurs dans le monde, les planchettes sont posées bord à bord, comme les tuiles", explique le tavilloneur.

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RadioFr. - Tiffany Terreaux
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