2 millions supplémentaires pour fermer la Prison centrale
Les députés fribourgeois ont accepté mardi un crédit additionnel de 2,29 millions de francs en lien avec la planification pénitentiaire. Il s'agit de financer des études en vue du déménagement de la Prison centrale de Fribourg à Bellechasse.
Le décret a été avalisé à l'unanimité des 75 voix exprimées. Un nouveau bâtiment pour la détention avant jugement doit être construit à Bellechasse, près de Sugiez, pour remplacer la prison centrale en Basse-Ville. Les travaux de planification de la seconde étape de la planification pénitentiaire 2016–2026 sont en cours.
Le Conseil d’Etat a répété que le déplacement de la Prison centrale constituait une priorité. La mise en service de la nouvelle prison centrale sur le site de Bellechasse devrait intervenir en 2028, sous réserve d’absence d’opposition lors des enquêtes publiques et d’absence de recours lors des appels d’offres en marché public.
Référendum obligatoire
Sans oublier l'acceptation du projet par référendum en votation populaire à une date indéterminée encore. Les études complémentaires sont nécessaires pour que les travaux de déménagement puissent être menés en conformité avec la nouvelle Ordonnance sur les projets immobiliers importants de l'Etat (OPIC).
L'objectif vise désormais à présenter au Grand Conseil des projets immobiliers dans un état plus avancé et donc plus précis que par le passé. Pour y parvenir, il est indispensable de disposer d’un crédit additionnel qui mettra en outre la procédure conduisant à la demande d'un crédit d'engagement en conformité avec la législation actuelle.
Projet pas plus cher
Les 2,29 millions ne s'assimilent pas à une augmentation de coûts du projet, ont noté les conseillers d'Etat Jean-François Steiert (infrastructures) et Romain Collaud (sécurité). "Il permettra au contraire la réalisation de deux phases d’études supplémentaires, qui sont nécessaires à la consolidation du coût du projet."
La Prison centrale de Fribourg compte 80 places pour la détention avant jugement, la détention administrative et les peines privatives de liberté de substitution. La Maison de détention des Falaises, une infrastructure adjacente de 10 places pour le travail externe et la semi-détention, est aussi concernée par le transfert.