Jean-Claude Cornu fait ses aurevoirs à l'ECAB
Syndic de Romont depuis mars 2021, l'ex-directeur revient sur ses 10 années à la tête de l'Établissement Cantonal d'Assurance des Bâtiments.

Jeudi, Jean-Claude Cornu a officiellement remis les clés de l'ECAB à son successeur Patrice Borcard. L'ECAB, ce sont 123'000 bâtiments assurés dans le canton contre les dégâts naturels pour un montant de 96 milliards de francs.
Quelle est la plus grande fierté de vos 10 années à la tête de l'ECAB?
"Je dirais que c'est un ensemble de divers éléments. C'est d'avoir modernisé l'ECAB sur le plan institutionnel et légal, au niveau de sa gouvernance, des finances, de l'assurance, de la prévention, de la défense incendie et des secours", explique l'ex-directeur. "Offrir des rabais aux assurés, développer des assurances cuisines, instaurer un système de prévention propre aux éléments naturels ou encore contribuer à la construction du centre de pompiers de Châtillon font partie des éléments que nous sommes fiers d'avoir instauré tout au long de ces années", précise-t-il.
Avez-vous des frustrations concernant des dossiers restés en suspens?
"Le dossier concernant la digitalisation de l'ensemble de l'ECAB, de ses prestations et de ses services n'a pas encore été mené à termes. Cette stratégie de digitalisation a été initialisée il y a 2-3 ans. Les choses sont extrêmement compliquées, elles prennent du temps et coûtent cher. Sur ce plan, le travail n'est pas encore terminé mais il laisse des perspectives pour les successeurs de l'ECAB", atteste Jean-Claude Cornu.
Quelles sont les améliorations à prendre en compte pour l'avenir?
"Les sinistres qui prennent actuellement le dessus sont les sinistres classés éléments naturels. Tous les 3-4 ans, nous assistons à des épisodes absolument incroyables qui coûtent des millions. Cette année, nous avons compté 9'000 bâtiments touchés et 80 millions de dégâts concernés par la grêle de Bulle et les diverses inondations. A l'avenir, nous devrons encore nous améliorer dans ce domaine-là", confie l'ancien directeur.
Syndic de Romont depuis mars 2021, un départ à la retraire ou pas vraiment…
"Quand je vois les dossiers qui attendent Romont cette année et les années prochaines, tels que l'école, le concept vieille ville, la route de contournement de Romont, la Place de la gare ou encore le concept de parcage, nous avons de quoi nous occuper ces prochaines années avec mes collègues du Conseil communal", reconnaît le syndic, le sourire aux lèvres.
Regardez l'émission complète: