Un petit moment entre parenthèse pour les familles

"La Parenthèse", un nouvel espace familial, ouvrira en septembre dans le quartier d'Alt à Fribourg.

Claire Folly, travailleuse sociale, Aurélie Neuhaus et Malika Baioia Lehmann, psychomotriciennes, sont les cofondatrices de La Parenthèse. © Instagram

Si vous êtes parents d'enfants en bas âge, vous l'avez certainement constaté: il n'est pas facile de trouver un lieu convivial et accueillant pour boire un café ou discuter un moment. Et pourtant, les besoins d'échanger, de recevoir des conseils ou simplement de souffler un moment se font souvent cruellement sentir à cette période de votre vie.

Claire Folly, travailleuse sociale, Aurélie Neuhaus et Malika Baioia Lehmann, psychomotriciennes, sont les cofondatrices de La Parenthèse, une association et bientôt un espace dédié aux familles. Elles aussi sont mamans. Elles ont vécu diverses expériences, rencontré d'autres parents et constitué des réseaux. Elles souhaitent maintenant en faire profiter d'autres parents, mais aussi leur offrir une parenthèse dans leur quotidien.

Dans leurs locaux situés dans le quartier d'Alt, qu'elles ont dénichés un peu par hasard et avec beaucoup de chance, vous trouverez donc un espace pour les bébés, douillet et sécure. Une salle de jeux sera aménagée pour les plus grands, ainsi qu'un coin pour allaiter en toute quiétude. Vous pourrez aussi déguster votre cappuccino ou un thé tout en gardant un oeil sur Junior ou vous aurez aussi la possibilité de profiter d'un moment sans avoir à vous en occuper.

Financement participatif

C'est à fin septembre que ce lieu inédit en Ville de Fribourg devrait ouvrir ses portes. Tous les jours de la semaine, grâce à la présence de ses trois initiatrices mais aussi des bénévoles qu'elles souhaitent réunir.

Mais cela, il faut rendre les lieux non seulement utilisables mais aussi cosy, grâce à un financement participatif. Apparemment, le projet mobilise: lancé samedi 27 mai, ce crowdfunding atteint à ce jour plus de 14'000 francs, sur les 12'000 fixés à la base pour acheter de quoi meubler et équiper les locaux.

Mais les trois cofondatrices de La Parenthèse espèrent aussi obtenir le soutien des pouvoirs publics ou d'organismes comme la Loterie romande pour pérenniser le fonctionnement de leur structure.

RadioFr. - Sarah Camporini
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