Réouverture par étapes dès le 1er mars sous conditions

Les magasins, les musées ou encore les zoos devraient rouvrir leurs portes le 1er mars. Mais pas encore les restaurants.

Ces dernières semaines, les pressions se sont accentuées sur le Conseil fédéral, alors que la tendance des contaminations est à la baisse. © KEYSTONE


Dans un premier temps, seules les activités avec un faible risque d'infections seront de nouveau autorisées le 1er mars. Ainsi, tous les magasins pourront rouvrir leurs portes. Le nombre de clients sera toutefois restreint. Les musées, les salles de lecture des bibliothèques ou des archives, les centres de loisirs en extérieur, comme les zoos ou les jardins botaniques, seront également de nouveau accessibles. Le port du masque y sera obligatoire, les distances devront être maintenues et les capacités d'accueil restreintes.

Les installations sportives, telles que les patinoires et les terrains de tennis ou de football, seront de nouveau ouvertes. Seuls des groupes de cinq personnes maximum pourront y accéder. Les compétitions et les événements pour adultes sont interdits.

Les jeunes jusqu'à 18 ans pourront en revanche profiter des offres culturelles et sportives. La tranche d'âge a particulièrement souffert des mesures restrictives, note le gouvernement. Les rassemblements privés jusqu'à 15 personnes à l'extérieur seront possibles.


Deuxième étape dès le 1er avril


D'autres allègements pourraient être décidés dès le 1er avril, si la situation épidémiologique le permet. Il pourrait notamment s'agir de la réouverture des terrasses des restaurants ou de la possibilité de faire du sport à l'intérieur ou d'organiser des événements culturels ou sportifs avec public.

Plusieurs conditions devront toutefois être réunies. Le taux de positivité devra être inférieur à 5%, l'occupation des lits de soins intensifs par les patients Covid inférieure à 25%, le taux de reproduction en dessous de 1, et l'incidence sur 14 jours au 24 mars pas plus haute que celle du 1er mars. Le gouvernement précise toutefois que les assouplissements ne seront en aucun cas automatiques. "C'est un risque que l'on prend", a martelé Alain Berset. Il est toutefois possible de l'affronter, si tout le monde fait un effort.

D'autres assouplissements suivront ensuite tous les mois. Les cantons doivent encore se prononcer sur cette série d'annonces. Les décisions seront définitives le 24 février.

Près de 6600 cas attribués aux variants

Jusqu'à présent, la Suisse a détecté 6590 cas attribués aux variants du coronavirus, soit 1805 de plus qu'il y a une semaine. La plupart ne sont attribuables à aucune des mutations connues, a indiqué mercredi l'OFSP.

Selon les derniers chiffres, 2512 cas ont été attribués jusqu'à présent au variant britannique (B.1.1.7) et 99 au variant sud-africain (B.1.351). Trois cas de mutation brésilienne (P.1) sont désormais connus: deux à Genève et un à Zurich. Dans les 3976 cas restants, une mutation était présente, mais la lignée n'était pas claire. Les virus mutent constamment.

L'augmentation des cas de variants est exponentielle, contrairement à l'ancienne souche connue du virus. L'OFSP souligne que les chiffres ne sont pas représentatifs, en raison d'importantes sous-estimations dans les cantons où peu ou pas d'échantillons ont été séquencés.

ATS / Frapp
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