Un nouveau type de terre battue emballe les clubs de tennis
À l'heure de renouveler le revêtement de ses courts, le club de tennis d'Aiglon a opté pour une terre battue synthétique.
Pendant près de quarante ans, de la véritable terre battue revêtait les terrains du TC Aiglon. Bien qu'adorée, la surface a malgré tout été changée récemment. Pour la remplacer, de la terre battue quasi-similaire, à un détail près : celle-ci est désormais synthétique. Maxime Vorlet, ancien président, est à l'origine du projet. Pour ce spécialiste des surfaces de tennis, ce changement était nécessaire, afin de rallonger la période d'exploitation. "L'entretien était très coûteux et le temps de jeu s'étendait sur six mois uniquement, du 1ᵉʳ mai à fin septembre", explique-t-il.
À présent, grâce au nouveau revêtement, le club de Villars-sur-Glâne peut ouvrir ses installations durant toute l'année. De plus, le dispositif coûte quatre à cinq fois moins cher à entretenir. Néanmoins, le changement de surface ne va pas de soi pour tous les joueurs, parfois attachés à la terre battue classique. Une évolution qui gagne quand même du terrain. Outre les travaux réalisés pour le TC Aiglon, les équipes de Maxime Vorlet ont transformé pas moins de soixante courts lors des trois dernières années.
Une surface semblable
Dans les faits, les variations entre la matière naturelle et la terre battue synthétique ne sont pas manifestes. "Visuellement, il n'y a aucune différence. Les seuls changements se situent au niveau du remplissage et dans ce qu'il y a en dessous du tapis", complète le spécialiste. Une surface qui offre également plus de régularité dans le jeu des pratiquants. "Il n'y a pas de faux rebonds. Quand on joue un amorti, la balle se bloque et j'aime vraiment bien. Je suis très content du changement", apprécie Maurizio, jeune joueur du TC Aiglon.
La véritable terre battue n'a pas totalement disparu du canton de Fribourg. Elle garde sa place dans certains clubs comme Marly ou Givisiez.
