Une performance revisite le mythe de Perséphone
Deux artistes fribourgeoises, Sarah Eltschinger et Anja Jenny donnent une voix et un corps à la déesse grecque dans le cadre de la Biennale.

Cette performance est le fruit d'une collaboration entre deux Fribourgeoises Sarah Eltschinger, metteuse en scène et Anja Jenny, artiste plasticienne. D'abord contactées séparément par le programmateur de la Biennale Altitudes à Bulle, elles ont décidé de créer un diptyque pour montrer et questionner le même thème. Celui du mythe de Perséphone, qu'elles mettent en mots et en gestes.
Donner une voix et un corps à la déesse grecque
Perséphone, fille de Déméter (la déesse de la Terre), est enlevée par son oncle Hadès, dieu des Enfers, pour devenir sa reine. Il ne peut résister à son extrême beauté. Sa mère bouleversée arrête de faire pousser la terre, provoquant un hiver éternel. Zeus intervient: Perséphone peut remonter, mais provisoirement, elle doit y retourner six mois par an. Ce mythe explique le cycle des saisons: le retour de Perséphone marque le printemps, son départ l’hiver.
Les deux artistes trouvent cette histoire affreuse, car elle démarre par un enlèvement et un mariage forcé. Elles ont voulu la revisiter sous un angle féministe. Que pense Perséphone? Que ressent-elle? De quelle manière s'applique-t-elle à répondre aux attentes de la société? Les deux performances durent chacune 30 minutes. La première démarre à l'intérieur des murs de l'ancien couvent de la Part-Dieu. La seconde a lieu dans le jardin. Le spectateur est invité à se déplacer entre les deux espaces.
La performance a lieu à 20h mercredi 25 et jeudi 26 juin dans le cadre de la Biennale Altitudes à Bulle.