Viola Amherd ouvre le World Economic Forum à Davos
La présidente de la Confédération Viola Amherd a ouvert mardi le WEF à Davos (GR) en s'en prenant aux entreprises qui contribuent au populisme. Comme son prédécesseur Alain Berset il y a un an, elle a aussi dénoncé la montée de l'autoritarisme.
Un rétablissement de la confiance n'est "pas seulement la tâche des Etats", a-t-elle lancé mardi matin devant les milliers de participants. "C'est aussi celle des entreprises. Il est clair que les déséquilibres sociaux croissants alimentent le populisme, même dans les pays prospères", a-t-elle ajouté.
"Lorsque la soi-disant élite se célèbre elle-même comme une caste supérieure alors que de nombreuses familles peinent à joindre les deux bouts, la méfiance grandit", dit-elle. Les gouvernements ne sont alors "plus entendus, ni compris".
Comme M. Berset un an auparavant, elle s'est inquiétée de la remise en question des "règles" au sein de la communauté internationale par les approches "autoritaires". Et d'appeler à "empêcher la politique de puissance de détruire nos moyens de subsistance".