BPCO: "Beaucoup de malades ignorent qu'ils sont touchés"
La Ligue pulmonaire invite la population, notamment les fumeurs, à se faire dépister pour la bronchopneumopathie chronique obstructive.
Un test simple permet de diagnostiquer la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO): le patient souffle dans un tube, l'air expulsé est ensuite analysé. La Ligue pulmonaire fribourgeoise encourage la population à se faire dépister en novembre, mois sans tabac. Le test de dépistage, gratuit, peut se faire dans chaque antenne locale de la Ligue pulmonaire fribourgeoise — il y en a une par district.
Pour sensibiliser la population à cette maladie respiratoire, la Ligue organise également, en collaboration avec le service de réadaptation pulmonaire de l'HFR de Riaz, une journée portes ouvertes ce mardi 21 novembre. Elle se terminera notamment par une conférence publique sur la BPCO le soir à 18 heures.
Une toux pas si anodine
Si elle est principalement causée par le tabac, la BPCO est moins connue que le cancer du poumon. "Cette maladie affecte 5% des Suisses, mais beaucoup de malades ignorent qu'ils sont touchés", explique Corinne Uginet, directrice de la Ligue pulmonaire fribourgeoise.
Alors quels sont les symptômes qui doivent alerter? "Une toux matinale chronique, des difficultés à respirer, des crachats", répond Corinne Uginet. Ces symptômes peuvent passer inaperçus en plein cœur de l'hiver, mais ils ne sont pas à prendre à la légère. Si on ne guérit pas de la BPCO, un diagnostic précoce permet d'améliorer la vie des patients.
