Alexis Monney entame une nouvelle saison de ski
Le Fribourgeois Alexis Monney va prendre part à sa 4ème saison sur le cirque blanc en décembre. Il nous parle de ses ambitions.
La coupe du monde de ski alpin a débuté fin octobre en Autriche, elle va se poursuivre ce week-end en Finlande et les spécialistes de vitesse dont, Alexis Monney, entreront en scène début décembre aux États-Unis.
La Télé: Est-ce que l'attente devient longue?
Alexis Monney: Gentiment, ça fait déjà un petit moment qu'on s'entraîne physiquement, sur les skis aussi. Le feu grandit gentiment et puis ça fait aussi plaisir de se rapprocher de ce moment-là.
Comme chaque année, il y a une longue période de préparation. Comment s'est-elle passée pour vous?
J'ai plutôt eu une bonne préparation, sans problèmes physiques, j'ai pu travailler ce qu'il y avait à travailler. Ça s'est bien passé, on a eu beaucoup de temps aussi entre les blocs de ski pour refaire du physique. Et puis sur les skis, au début, on a eu de très bonnes conditions ici en Suisse, avec dix bonnes journées. Ensuite, on est partis en Amérique du Sud où on a aussi eu de très bonnes conditions. Après, c'était un peu plus compliqué quand on est revenus parce que soit il neigeait un petit peu, soit il ne faisait pas très beau.
La saison dernière, vous terminiez dans le top 20 mondial de la descente en Super-G. Est-ce que du coup vous avez plus axé Super-G durant cette préparation en se disant que la descente ne se passait pas trop mal?
On fait toujours beaucoup de Super-G en préparation pour travailler sur la technique, faire un peu plus de virages et après faire des longs virages avec les skis de descente. Je n'ai pas changé grand-chose et je pense que c'est ce qu'il fallait faire, on verra.
En tout cas, dans ce groupe de vitesse, il y a de la concurrence. On parlait beaucoup de la densité en slalom, mais là en vitesse, on peut compter Marco Odermatt, Loïc Meillard, Justin Murisier, Stefan Rogentin, Franjo von Allmen ou encore Arnaud Boisset, pour ne citer qu'eux, il faut jouer des coudes?
En Super-G, il y a huit personnes qui sont dans les 30 de la liste de départ de la Coupe du Monde, donc il faut faire partie des huit. Mais c'est cool d'être dans cette génération-là où il y a du monde et où on doit aussi se bagarrer un peu pour avoir notre place.
Cette saison est particulière parce qu'il y a des championnats du monde, ceux qu'il y a tous les deux ans, à Saalbach. Pour les hommes, retour des épreuves de vitesse à Crans-Montana. C'est quelque chose de spécial d'avoir à nouveau une course de vitesse en Suisse romande?
Je n'ai jamais vraiment eu ça, c'est vraiment cool. Je me réjouis parce qu'on a de plus en plus de Romands à arriver en vitesse. Donc ça fait plaisir de pouvoir faire une course encore plus à la maison. Je pense qu'il y aura beaucoup de gens qui vont venir nous supporter.
Il y a beaucoup de monde qui vous suit, ça fait toujours chaud au cœur, j'imagine.
Oui, c'est cool. Après, ce n'est pas toujours facile. Pour Wengen, 250 personnes ont fait le déplacement, ils sont partis à 4 heures du matin. Il ne faut pas se louper. Je pense qu'ils viennent plutôt pour passer un bon moment et puis profiter de l'ambiance aussi.