Après une élection, comment rebondir professionnellement?

Être élu ou exclu d'un exécutif, les deux cas de figure mènent à une réorganisation: rechercher un emploi ou donner sa démission.

La Verte Mirjam Ballmer a anticipé son éventuelle démission avec son employeur en amont de son élection. © KEYSTONE

Les délais sont assez courts puisque les élus ont appris la bonne ou la mauvaise nouvelle le 7 mars, alors que l'assermentation a lieu le 24 avril. Le syndic de Châtel-Saint-Denis Damien Colliard ne poursuivra pas l'aventure. A sa grande déception, il n'a pas été réélu à la tête du chef-lieu veveysan. Pourtant cet économiste occupait le poste depuis 2016, fonction correspondant à un 70%. Il se consacrera désormais entièrement au Café Tivoli, qu'il tient avec sa soeur. Une entreprise qui est depuis cinq générations dans les mains de la famille Colliard.

Dans l’autre cas de figure, on trouve la Verte Mirjam Ballmer qui entre pour la première fois dans un exécutif professionnalisé. Il s'agit d'un poste à 100%. Actuellement, l'écologiste travaille à Berne à 60% en tant que secrétaire générale adjointe à la conférence des cantons pour la forêt, la faune et le paysage. Voici comment elle s'est organisée avant de se lancer dans la campagne.

Seule la capitale cantonale est concernée par des postes de conseillers communaux à 100%. Dans les plus petites communes, cela reste un engagement milicien, sauf pour la syndicature qui oscille entre 50 et 80% selon la taille de la collectivité. Pour les autres conseillers communaux, la charge de travail est plus légère. C'est le cas à Villars-sur-Glâne, où la socialiste Mélanie Maillard Russier fait son entrée. Elle compte environ un 20% de travail.

RadioFr. - Karin Baumgartner / sc
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