Une fête pour la bonne cause
Cette année, l'opération de solidarité Sadaqa Challenge a permis de récolter 6000 francs. Elle s'est prolongée jeudi à Lapart bar.

L'humoriste David Vida et le DJ Wannis Corpataux organisent depuis six ans un appel annuel aux dons, le Sadaqa Challenge. L'opération a été lancée sur les réseaux sociaux lundi. Elle a permis de lever 500 francs.
Le principe? "Nous partageons une publication une fois par an sur Facebook et Instagram en demandant aux gens de liker et de commenter. À chaque like, nous donnons un franc et à chaque commentaire 50 centimes. La somme finale est donnée à des associations de la région", explique Wannis Corpataux.
Cette année, ces deux acteurs de la vie culturelle fribourgeoise ont décidé de s'associer au bar Lapart pour conclure leur projet caritatif. La fête baptisée "La Bonne excuse" a débuté jeudi à 16h, elle s'est poursuivie jusqu'à 3 heures du matin, rythmée par des DJ sets, du vin chaud et une tombola. Plus de 2000 francs ont été récoltés durant la soirée. Grâce encore à la générosité des proches des deux instigateurs du Sadaqa Challenge, la somme totale de l'opération s'élève à 6000 francs.
C'est assez extraordinaire de voir à quel point les gens sont généreux!
Les dons reviendront à La Tuile et au Tunnel, deux bénéficiaires habituels du Sadaqa Challenge. D'autres associations ont été suggérées par les internautes. L'objectif reste le même depuis six ans: aider les personnes qui sont dans le besoin à Fribourg. "Chaque année, grâce aux dons, nous faisons des commissions pour la Tuile et nous achetons des repas suspendus pour le Tunnel", ajoute le DJ.
Lapart avait également mis en place, le temps de la soirée, un bar extérieur en plus de son bar fixe ayant pour objectif de partager les bénéfices de ventes de ce dernier entre le challenge et le bar fribourgeois. "C'est assez extraordinaire de voir à quel point les gens sont généreux! En 2020 avec le Covid-19, l'association REPER avait organisé une récolte de nourriture pour les personnes dans le besoin et même à ce moment-là, nous avions réussi à collecter 3000 francs", confie Wannis Corpataux.