Course contre-la-montre pour les vendanges
Les vignerons du Vully luttent contre la météo capricieuse qui complique les vendanges, avec un risque accru de pourriture.
À Praz, la famille Schmutz est à pied d'oeuvre pour les vendanges depuis une semaine. C'est en tout seize personnes qui travaillent sur les vignes. À la période chargée s'ajoute la gestion de la météo: les fréquentes pluies de ces derniers temps abîment les grappes et les font pourrir. L'eau fait également gonfler les grains et une trop grande quantité dilue le goût du raisin. Afin de préserver au maximum la qualité du vin en préparation, il faut s'adapter sans cesse à la météo: décaler les récoltes, raccourcir les cueillettes, couvrir les grappes. "On se retrouve avec une petite pression à cueillir ce raisin", explique Jolan Schmutz, vigneron encaveur.
Un ramassage délicat
Lors du ramassage, il faut être particulièrement minutieux, car sur un même pied de vigne, des grappes peuvent être parfaitement mûres et d'autres avoir des grains pourris. Environ 80% des mauvais grains peuvent être détectés et jetés à ce moment-là. Le 20% restant est trié après le ramassage, avant d'atterrir dans les cuves. C'est donc un travail d'équipe et tout le monde tire à la même corde.
La meilleure fin possible
Il reste une dizaine de jours pour vendanger le reste de leur production, soit encore quelques rouges et des Chasselas. Les deux frères et toute l'équipe gardent espoir pour la meilleure fin de vendanges possible et se réjouissent de ce millésime prometteur. C'est au final près de 70'000 litres qui devraient rentrer en bouteille cette année.