Courtepin au rythme de sons endiablés
Le 30e Carnaval de Courtepin va battre son plein vendredi et samedi. Reportage au sein de la Guggen Les Endiablés, en pleine répétition.
A quelques jours des festivités à Courtepin, les Endiablés répétaient mercredi dans l'abri de protection civile. Accompagnés de leurs trompettes, trombones et Blocks, les 27 membres du groupe tiennent à peine dans les 20 m2 du lieu. Avec ses faux airs de local de jeunesse, l'endroit n'est pas des plus accueillants. Mais une fois lancée, la musique remplit l'espace avec chaleur, pour notre plus grand bonheur. "La Guggen c'est une grande famille. Une fois qu'on y a touché, on ne peut plus s'en passer", souligne d'ailleurs Anthony Cotting, directeur de la formation musicale fondée en 1999.
De "Call me" de Blondie à un medley d'ABBA en passant par une reprise d'"Hallelujah" ou encore un morceau de percussions, son univers musical est varié. "Le choix de nos pièces est assez facile", confie le responsable. "Nous avons une commission musicale qui sélectionne les sons et un scribe qui s'occupe de les arranger, dans la mesure du possible".
Avoir le rythme dans le sang est plus important que de savoir jouer d'un instrument
Et à la grande question de savoir s'il est nécessaire, ou non, de savoir jouer d'un instrument pour pouvoir intégrer une Guggenmusik, la réponse est...non. "Il faut bien sûr apprendre à en jouer, mais c'est possible de le faire sur le moment. Avoir le rythme dans le sang, c'est plus important", explique Loïc Julmy, trompettiste du groupe depuis 20 ans.
Quelles qualités faut-il avoir exactement? De l'endurance. "Au niveau des lèvres pour les souffleurs, des mains pour les batteurs." Et une bonne dose de bonne humeur, qui ne se limite pas aux frontières de Courtepin: cette année, Les Endiablés vont animer quatre Carnavals, en plus de se rendre à la fête des jonquilles dans les Vosges, en France.
