L'artiste qui se cache derrière l'aiguille

Rencontre avec la tatoueuse singinoise Yentl Fasel dans le cadre de notre série d'été sur les métiers qui sortent de l'ordinaire.

A 21 ans, la tatoueuse singinoise, qui exerce à Bümpliz, a toujours aimé dessiner. © DR

La jeune femme de 21 ans, qui exerce à Bümpliz, tout près de Berne, dessine sur les corps de ses clients des œuvres d’art qu’ils garderont toute leur vie. Elle s'est longtemps entraîné sur de la peau de cochon avant de se lancer. "La peau est congelée, alors pour s'entraîner il faut que ça dégèle, et ça sent assez mauvais. Mais mon seuil de tolérance est très haut!", rigole l'artiste. "Ma collègue végétarienne, elle, supportait moins cette odeur, donc on a changé pour le silicone."

Depuis l'enfance

Elle se souvient très bien du premier tatouage qu’elle a fait sur quelqu’un d’autre qu’elle-même… En l'occurrence sa sœur! "J'ai mis presque une heure à faire son tatouage, tellement ma main tremblait! Aujourd'hui je mettrais 5 minutes pour un dessin aussi petit...", s'amuse Yentl, qui avoue avoir toujours aimé les tatouages. "Petite je les montrais à ma maman lorsqu'on croisait quelqu'un qui en avait. Et puis j'ai toujours aimé dessiner."

Son conseil pour les gens qui veulent se faire tatouer? "En ce moment c'est la mode des tatouages ultra petits, mais ce genre de dessins ne tiennent pas et se mettent à couler avec le temps. Donc je dirais, faites des dessins un peu plus grands, et écoutez vos tatoueurs. En général ils ont l'expérience requise!"

RadioFr. - Marie Ceriani / sc
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