Deux Fribourgeois reprennent un poids lourd de l’immobilier
Luca Tagliaboschi et Alexandre Baechler reprennent l’agence Cardis, rebaptisée "Switzerland | Sotheby’s International Realty".

Il y a du mouvement dans l’immobilier romand. Deux Fribourgeois, Luca Tagliaboschi et Alexandre Baechler, ont récemment repris la totalité des parts de l’agence Cardis. Celle-ci porte désormais le nom de "Switzerland | Sotheby’s International Realty".
Déjà membres de la direction, les deux hommes franchissent un cap en prenant la tête de cette entreprise spécialisée dans la vente de biens immobiliers. Elle emploie une centaine de personnes et fait partie du réseau "Sotheby’s International Realty", présent dans 84 pays.
Dans la continuité
"Pour nous, c’était une suite logique. Nos associés arrivaient gentiment à la septantaine, c’est donc une reprise dans la continuité", explique Alexandre Baechler, désormais directeur du groupe. Entré comme courtier, ce Fribourgeois et son associé ambitionnent de développer encore l’entreprise.
Objectif: investir dans les nouvelles technologies, mais aussi renforcer la présence régionale. Les deux Fribourgeois prévoient l’ouverture de six nouveaux bureaux, en plus des onze existants en Suisse romande – dont un à Fribourg. Bulle et Estavayer-le-Lac devraient accueillir une antenne.
Un choix étonnant à l’heure du tout numérique? Pas selon Alexandre Baechler: "Nous voulons rester une agence de proximité, où nos collaborateurs peuvent s’ancrer localement."
Des Fribourgeois plus lents que les Genevois
Connaître son terrain, c’est essentiel dans ce métier. "Chaque marché a ses spécificités. À Fribourg, les gens prennent le temps de réfléchir. À Genève, c’est plutôt premier arrivé, premier servi", sourit-il.
L’entreprise revendique aujourd’hui une moyenne de 700 ventes par an. "Devenir propriétaire est plus difficile, mais pas impossible, ça dépend des critères", estime Alexandre Baechler. Une villa individuelle avec piscine près du centre-ville à moins d’un million de francs? "C’est compliqué." Mais si l’on s’éloigne des zones urbaines, les opportunités restent nombreuses, notamment pour des maisons familiales à des prix plus abordables.