L'Ecole de danse de la Planche souffle sa 50ème bougie
Cela fait un demi-siècle que l'institut enseigne la danse en Basse-ville de Fribourg. Rencontre avec sa fondatrice Mady Perriard.
Hip-hop, zumba, ou encore jazz, l'École de danse de la Planche a enseigné une variété de styles de danse durant plus de cinquante ans en Vieille-Ville de Fribourg. Pour célébrer ce demi-siècle, la fondatrice de l'enseigne Mady Perriard a prévu d'organiser sur deux weekends des spectacles, des animations et un film souvenir qui sera diffusé en Basse-ville, dès le 12 avril 2024. Gratuits avec chapeau, les activités se dérouleront dans la cour d’école de la Neuveville, au Théâtre de la Cité et à Fri-Art.
La gestion de l'école et l'organisation des événements susmentionnés ne sont pas seulement l'œuvre de la directrice. Cette dernière précise que la codirectrice Nathalie Favre-Pandur a également contribué au bon fonctionnement des cours et à l'élaboration des festivités.
Une proposition de cours hétéroclite
Un établissement qui s'est toujours voulu, d'ailleurs, ouvert aux différents styles de danse, raconte Mady Perriard. "Quand j'ai commencé la danse, il n'existait que le style classique. Très vite, mon professeur au Conservatoire s'est rendu compte que je n'étais pas faite pour les tutus. Alors, il m'a rapidement réorienté ver le néoclassique. Par la suite, je me suis intéressée à plein d'autres genres: jazz, contemporain...", confie-t-elle. La passionnée de danse dit avoir saisi que les différentes disciplines de la danse composaient un "tout" permettant d'exprimer certaines expressions humaines à travers le langage corporel.
Détentrice d'un diplôme universitaire en sciences, la directrice de l'École de danse de la Planche s'était d'abord lancée dans une carrière d'enseignante. Toutefois, elle a dû faire un choix entre le ballet classique et les bancs de l'école. Après réflexion, elle a penché pour la musique et les chorégraphies.
Depuis, ce sont 150 personnes de toutes les générations et neuf professeurs qui fréquentent l'établissement fribourgeois. "Nous nous positionnons comme un lieu de plaisir qui laisse place à la liberté de mouvement. De plus, nous fournissons aux plus motivés les bases pour démarrer dans une carrière de danseur professionnel", explique-t-elle.
