Rejoindre une équipe nationale, un rêve pour Laura Droz
Chaque joueuse pro de football rêve d'être sélectionnée en équipe nationale. Laura Droz y pense, mais veut d'abord se sentir bien en club.
Faire partie d'une équipe nationale de football est un rêve. Un rêve que partage toutes les joueuses professionnelles. Mardi matin, la Suisse a montré une solide performance face à la Norvège au Mondial féminin qui se déroule en Nouvelle-Zélande. Grâce à son match nul 0 à 0, la Nati prend la première place du groupe A.
Contactée à l'issue de cette rencontre, la Fribourgeoise Laura Droz a avoué suivre de loin cette Coupe du monde, car elle a dû prendre ses marques dans son pays d'accueil. Pour elle, faire partie d'une équipe nationale est un objectif à plus long terme.
"C'est le rêve pour toute footballeuse qui a des ambitions de partir à l'étranger, de faire des compétitions internationales. Je pense que c'est vraiment la cerise sur le gâteau. Après, il faut d'abord être bien en club, avant de toucher à l'équipe nationale."
Nouveau club, nouveau défi
Laura Droz est arrivée il y a une semaine dans son nouveau club, le "FFC Turbine Potsdam" à Berlin. A peine arrivée, la gardienne de 23 ans n'a pas d'autre choix que de suivre la performance de l'Allemagne face au Maroc. L'entraînement a même été retardé d'une heure, afin que les joueuses puissent suivre le match de la Mannschaft. "On a regardé le match dans une salle, au calme. Du fait que tout le monde connaît le foot, on est plus dans l'analyse. Mais ça joue bien."
L'Allemagne est l'une des équipes favorites pour remporter ce Mondial. Ce n'est pas du hasard, car les Allemandes s'entraînent dur pour atteindre les sommets. Laura Droz en fait l'expérience: "C'est assez intense! En trois jours, on fait six entraînements, suivi d'un jour de congé, puis on repart pour trois jours et six entraînements. Les premiers jours, j'étais morte, je ne savais plus comment je m'appelais." Le championnat de deuxième division commencera le 20 août en Allemagne.
