Fribourg: le retour du cortège de carnaval a attiré la foule

Dimanche après-midi, 9'000 personnes ont pris d'assaut la Basse-Ville, pour regarder passer le traditionnel cortège de carnaval.

A la fin du cortège, difficile de circuler sur le Pont de Saint-Jean. © Frapp
A la fin du cortège, difficile de circuler sur le Pont de Saint-Jean. © Frapp
A la fin du cortège, difficile de circuler sur le Pont de Saint-Jean. © Frapp
A la fin du cortège, difficile de circuler sur le Pont de Saint-Jean. © Frapp
A la fin du cortège, difficile de circuler sur le Pont de Saint-Jean. © Frapp
A la fin du cortège, difficile de circuler sur le Pont de Saint-Jean. © Frapp
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Trois années sans le cortège du Carnaval des Bolzes. Autant dire une éternité pour les plus mordus.

Ce dimanche, à 14h39 précises, deux coups de canon ont grondé dans toute la Basse-Ville pour annoncer le début du cortège. Un retour très attendu, après plusieurs éditions entachées par la pandémie de Covid-19.

"De moins en moins de gros chars"

Qu'ont pensé les Fribourgeois de la prestation des 28 groupes et guggens qui ont participé au défilé? Pour Véronique, de Villars-sur-Glâne, carnaval est une tradition qui se partage en famille. Elle est venue accompagnée de ses enfants et petits-enfants. "On se réjouit chaque année, c'est toujours super sympa. L'ambiance est décontractée". Aux yeux de la Villaroise, le cortège du 55ème Carnaval des Bolzes manquait de chars: "j'aime bien quand c'est interactif, que les gens viennent chercher du monde dans le public pour inviter à participer. Ça manquait un peu cette année, j'espère que l'année prochaine, ça reviendra."

Un constat partagé par Jérémy, qui vit à Marly. "Il y a de moins en moins de gros chars et de plus en plus de guggens. Ce n'est pas que je n'aime pas la musique, mais ça manque un peu de gros chars, comme on avait à l'époque avec l'Assemblée des Carnavaleux et les Bolzolites."

A l'issue du cortège, la foule s'est déplacée vers la Planche Supérieure, pour le procès et la mise à mort du Rababou. Le public était si nombreux que durant plusieurs dizaines de minutes, il est devenu très difficile de circuler, notamment sur le Pont de Saint-Jean. La police, les agents de sécurité et les membres de l'organisation ont pu réguler le transit.

Frapp - Anaïs Rey
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