Grâce au circuit court, le bois ne connait pas la crise
Malgré la pandémie, les scieries fribourgeoises se portent admirablement bien. L'entreprise Alexandre Tornare et Fils le prouve.

C'est la culture du circuit court qui a permis à François Tornare, patron de la scierie Alexandre Tornare et Fils, et à ses quatre employés de traverser la crise sans embûche. Dans le cas de cette entreprise familiale, le bois provient de fournisseurs situés dans un rayon de 25 à 30 km autour de la scierie.
"La scierie est le maillon le plus important de la filière bois parce que c'est la garantie du circuit court, explique Michel Niquille, chargé de projets et communication à Lignum FR. Si le forestier et le charpentier doivent se rencontrer, ils ne peuvent pas se rencontrer ailleurs qu'à la scierie."
Favoriser le bois local c'est important, mais problème: cette ressource ne suffit pas pour répondre à la demande des charpentiers et des menuisiers fribourgeois. "Un mal pour un bien", selon Michel Niquille. "Si on n'avait pas cette capacité, les scieries suisses ne parviendraient probablement pas à répondre à cette demande. De nombreux travaux devraient donc se faire en béton ou en fer au détriment du bois." Importations ou pas, la scierie régionale garde toute sa raison d'être à l'heure où l'on est sans cesse encouragé à revenir à une consommation de proximité.
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