Grandvillard accueille le traditionnel tir en campagne

Ce week-end, les amateurs de tirs se retrouvent au stand de tir de la société de Bas-Intyamon. Une activité qui rassemble les générations.

L'épreuve de tir au fusil se dispute allongé, tandis que celle de pistolet se dispute debout. © Frapp

À l'origine, le tir en campagne a été créé par la Confédération afin d'améliorer le tir des membres de l'armée. Au fil du temps, l'exercice s'est développé et s'est mué en sport à part entière. Désormais, il est possible, pour tout citoyen suisse d'au moins 10 ans de s'inscrire au concours. Néanmoins, la plupart ne commencent pas avant d'avoir 14 ans. Ce week-end à Grandvillard, les tireurs en herbe se retrouvent pour trois jours de festivités.

Deux épreuves sont au programme. Tout d'abord, le tir à 300 mètres au fusil. Le participant doit s'allonger sur le sol en prenant appuis sur ses coudes, et tenter, à l'aide d'une petite lunette de visée, d'atteindre le centre de la cible, synonyme de 4 points, le tout dans un temps imparti. L'objectif de la seconde épreuve est similaire, mais celle-ci se dispute debout. Ici, pas de fusil, mais un pistolet. Le tireur doit réussir à dominer les 25 mètres qui le sépare des 10 points.

Une ambiance familiale

Pour conquérir la victoire, les participants devront relever plusieurs défis. En effet, outre la précision, chacun devra faire preuve d'une grande concentration et d'un calme olympien pour s'assurer d'atteindre la cible. Cependant, malgré la compétition, l'organisation ne se veut pas élitiste. "Les tireurs, c'est une grande famille. Tout le monde se tutoie, et cela, peu importe de quelle société on fait partie. On discute de nos tirs et on aime faire la fête ensemble", explique Johan Blanc, président de la société de Tir Bas-Intyamon. L'évènement débute ce vendredi et se poursuit jusqu'à dimanche aux alentours de 17h.

Regarder notre reportage réalisé le 18 mai, lors du tir anticipé:

Frapp - Théo Charrière
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