Gumefens/Sorens et Ursy se neutralisent
Match nul (1-1) samedi après-midi entre Gumefens/Sorens et le FC Ursy. Un partage de points logique dans une rencontre tendue et indécise jusqu’au bout.

Le Stade des Marais accueillait samedi un choc de la 17e journée de 2e ligue fribourgeoise. Une affiche qui sentait la poudre entre deux formations aux ambitions assumées, et surtout marquée par la présence des trois meilleurs artificiers du championnat : Steve Doutaz (21 buts), Baptiste Maillard (18 buts) côté gruérien, et Xavier Grossenbacher (18 buts) pour la Glâne. Autant dire que les projecteurs étaient braqués sur ces serial buteurs capables de faire basculer n’importe quelle rencontre.
Mais malgré les promesses d’un feu d’artifice offensif, les spectateurs ont dû patienter. La première mi-temps a ressemblé à un round d’observation entre deux équipes bien en place défensivement, avec peu d’espaces laissés aux attaquants pour s’exprimer. La seule véritable alerte est venue de Xavier Conus dès la 5e minute, dont la tête, mal ajustée, a frôlé le cadre. Pour le reste, le ballon a souvent circulé au milieu de terrain, sans trouver les failles.
Au retour des vestiaires, Gumefens/Sorens est revenu avec de meilleures intentions. Plus direct dans le jeu, le club gruérien a choisi d’exploiter la profondeur. Et cela a fini par payer. À la 67e minute, un long ballon venu de l’arrière trouve le capitaine Baptiste Maillard. Un contrôle orienté pour éliminer son vis-à-vis, une frappe sèche et placée: le portier glânois ne peut rien faire. L’ouverture du score semble lancer enfin le match.
Mais la joie des locaux sera de courte durée. À peine six minutes plus tard, Ursy obtient un coup franc bien placé. L’envoi puissant et tendu trouve la tête de l’inévitable Xavier Grossenbacher, impérial dans les airs. L’égalisation est aussi méritée que symbolique : dans ce duel à distance pour le titre honorifique de meilleur buteur, personne ne veut céder.
La suite? Un dernier quart d’heure engagé, parfois haché, où les deux équipes ont cherché le KO sans parvenir à le trouver. Un nul logique, qui reflète bien la physionomie d’un match accroché entre deux prétendants sérieux aux premières places.