Hors frontières: le sport comme moyen d'émancipation
Au Maroc, 30 % des 15-24 ans sont sans emploi. L'ONG Tibu Africa voit le sport comme un moyen de créer du travail, mais pas seulement.
Elle s'appelle l'École de la Deuxième Chance. Elle se trouve dans une impasse, derrière un portail bleu, au cœur de l'ancienne médina de Casablanca, quartier défavorisé de la capitale économique du Maroc.
L'ONG Tibu Africa y accueille chaque année plus de 800 personnes. Les bénéficiaires sont des enfants, qui viennent pour jouer au foot, au basket, ou pour s'initier au judo, mais aussi des jeunes adultes au chômage. Ces derniers suivent des formations de quelques mois pour tenter de trouver un travail, comme entraîneurs, éducateurs ou entrepreneurs dans le milieu du sport.
Dans ce troisième épisode consacré au Maroc, nous irons aussi à Salé, à la rencontre de deux femmes qui développent le football américain, une étrangeté dans un pays où le ballon rond est roi.
Le reportage à Casablanca et Salé :
Pourquoi Frapp et Radio Fribourg vous parlent du Maroc?
Parce que j'ai participé à un programme d'échange de journalistes "Enquête d'ailleurs". En juin dernier, Ali Salaheddine, journaliste pour Medi1, radio basée à Tanger, est venu une semaine en Suisse. En septembre dernier, c'était à mon tour d'aller travailler une semaine au Maroc.
De retour à Fribourg, je vous propose une série de quatre épisodes sur le Maroc. Le prochain épisode s'intéressera au développement du hockey sur glace au Maroc.
