Hors frontières: le Maroc et la migration
Souvent présenté comme un pays de transit vers l'Europe, le Maroc est aussi une terre d'accueil.
Vu d'Europe, le Maroc est souvent vu comme un pays de transit, une porte d'entrée vers le Vieux continent. Au nord, la ville de Tanger ne se trouve qu’à 14 kilomètres de l’Espagne. De là, l'Europe parait tellement proche.
Hajar Loulichki travaille avec des femmes migrantes qui rêvent d’Europe. Elles arrivent du Nigéria, de Côte d’Ivoire, du Mali, du Sénégal, du Ghana ou de Sierra Léone. Mais beaucoup déchantent. La traversée est risquée, coûte chère, et le détroit de Gibraltar est ultra-surveillé. Ces femmes risquent aussi d’être enrôlées dans des réseaux de prostitution forcée.
Mais pour d'autres, le Maroc est aussi une terre d’accueil. Eric Parfait Fofutala est arrivé illégalement du Cameroun il y a dix ans. Il a profité d’une vague de régularisation entre 2014 et 2016. Pour lui, le Maroc offre de très bonnes conditions d’accueil, mais les migrants doivent s’en rendre compte.
Pourquoi Frapp et Radio Fribourg vous parlent du Maroc?
Parce que j'ai participé à un programme d'échange de journalistes "Enquête d'ailleurs". En juin dernier, Ali Salaheddine, journaliste pour Medi1, radio basée à Tanger, est venu une semaine en Suisse. En septembre dernier, c'était à mon tour d'aller travailler une semaine au Maroc.
De retour à Fribourg, je vous propose une série de quatre épisodes sur le Maroc. Le prochain épisode s'intéressera au sport comme moyen d'émancipation.