Une intégration pas à pas
Près de 2 mois après son arrivée à Pensier, la famille Tereshkova donne des nouvelles depuis son domicile d'accueil.
L'Ukraine entre ce lundi dans le troisième mois de guerre. Le conflit a provoqué la fuite de millions de personnes, dont la famille Tereshkova. Olena, ses trois enfants et sa belle-sœur sont accueillis depuis le début du mois de mars par Armin Schöni. Ce retraité qui vit à Pensier a aussi donné un toit au labrador de la famille, Dyna.
Plus d'un mois après leur premier contact avec la Suisse, comment se sentent-ils? "Comme une plante arrachée, qui doit s'enraciner ailleurs", répond Olena. "Mais c'est très important pour moi de m'intégrer." Face à un avenir incertain, cette maman suit chaque semaine des cours d'allemand et de français.
Prendre leur autonomie
Ses enfants évoquent eux aussi la barrière linguistique. "Je me sens un peu seul, car je ne parle pas la langue", raconte Roman, 14 ans. Sa soeur Veronika, 17 ans, communique avec son professeur de piano en anglais.
Leur hôte représente pour eux un soutien quotidien. "La scolarisation et la recherche de cours ont été des défis majeurs", témoigne Armin Schöni. "Mais la famille est très bien organisée. On prépare son départ dans un appartement pour cet été."
